Juillet 2024

 

Institut Culturel du Mexique

 

FEU NOUVEAU

ENRIQUE ROSAS

 

Rueda del Fuego, 2023 Curcuma avec émulsion photosensible 133 x 120 cm Courtesy of the artist

 

 

 

19 juillet – 9 août 2024

VERNISSAGE Jeudi 18 juillet, 18h En présence de l’artiste

VISITES GUIDÉES par l’artiste vendredi 19 juillet, de 15H à 18h

 

En écho aux Jeux olympiques de Paris 2024, l’exposition FEU NOUVEAU incarne l'esprit de renouveau et d'unité mondiale de MEXICO68, mettant en avant la flamme olympique en tant que puissant symbole de transformation. Enrique Rosas cherche à faire évoluer notre conscience en nous emmenant à travers différentes dimensions. Ce voyage élargit notre perception, passant d'une vision simple à une vision plus complète qui unit les opposés. Cela nous permet d'atteindre une compréhension globale, intégrant les aspects physiques, cognitifs, émotionnels et spirituels de notre existence.

Présentée à l’Institut Culturel du Mexique, l’exposition FEU NOUVEAU est organisée sous l’égide du Ministère des Relations extérieures du Mexique et de sa représentation diplomatique en France, en collaboration avec le Patronato Ruta de la Amistad A.C., une institution civique chargée, depuis 1994 de restaurer, préserver et diffuser l'héritage du programme culturel des Jeux Olympiques de MEXICO68.

 

MEXICO68 / PARIS 2024 poursuit les expositions présentées à Rio 2016 et Tokyo 2020. Cette édition propose une interprétation libre de MEXICO68 par Enrique Rosas, à travers sa série Fuego Nuevo. Organisée par Emanuela Ines Dunand et Luis Javier de la Torre, l'exposition démontre que, 56 ans après, le programme culturel de MEXICO68 continue d'inspirer. En établissant des liens temporels, elle permet une meilleure compréhension de notre époque, en juxtaposant des œuvres d’art contemporaines avec des interprétations d’actions menées en 1968.

 

L’exposition FEU NOUVEAU est une célébration de la lumière et du feu dans la culture mexicaine. À travers ses œuvres récentes, Enrique Rosas établit une rétroaction entre perception et mémoire, offrant une identité harmonisée du corps, de l'âme et de l'esprit.

« Après une résidence artistique en Chine, où l'on m'a offert un pinceau en bambou d'une taille inhabituelle, j'ai timidement commencé à peindre. Peu à peu, j’ai découvert un mouvement qui m’a permis de transformer cette pratique en une sorte d’art martial, très physique et spatial. En m’imprégnant des maîtres de la peinture, du paysage et de la calligraphie chinoise, mon trait est devenu une évocation directe du feu. L'expérience a été comme apprendre à traverser la flamme sans se brûler. Le pinceau s’est transformé en torche, et j’ai incorporé le feu dans mon travail avec des matériaux photosensibles. Il est devenu ma torche. » E.R.

 

Fuego Negro 14, encre de Chine sur papier de riz, 2019

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

« L'un des rares objets qu’il me reste de mon père,

et qu'il m'a offert de son vivant,

est l'insigne de porteur de la flamme olympique des JO de Mexico. Il l'a conservé en souvenir d'une utopie, à jamais brisée par les événements survenus le 2 octobre 1968. Mon père a toujours nourri le désir de voir resurgir cet espoir, cette conscience ébranlée

chaque fois que le Mexique a tremblé. »

E.R.

 

 

 

Insigne de porteur de la flamme olympique

cyanotype sur toile, 2023

 

 

 

 

© Tomás Casademunt

 

« José Gallastegui, haut fonctionnaire au ministère des Affaires étrangères lors de MEXICO68, a tracé le parcours de la torche d'Olympie jusqu'à la Ciudad Universitaria, tout en dialoguant avec l'idée d'humanité cosmique de José Vasconcelos. Mon père, désigné par José Gallastegui, son oncle, a porté la flamme, symbolisant ainsi un passage de témoin générationnel. » E.R.

 

Au cœur de cette exposition se trouve la puissante métaphore de la « cérémonie du Feu Nouveau » des anciens Aztèques, appelée « Xiuhmolpilli ». Célébrée tous les 52 ans, elle marquait la fin d'un cycle cosmique et symbolisait l'opportunité d'un renouveau. La lumière du soleil est matérialisée en flamme par les pythonisses olympiques à travers des lentilles et des miroirs, illustrant le métissage qui définit la personnalité du Mexicain moderne.

 

Cette flamme traverse Teotihuacan avant de parvenir au Cerro de la Estrella pour la cérémonie du Feu Nouveau, puis au Stade Olympique Universitaire, représentant la cosmovision de José Vasconcelos. L'expression de la lumière, cette radiation, est une manifestation de ce qui vient du soleil. Au Mexique, nous parlons de cultures solaires et, tout comme pour la culture égyptienne, la mystique de la lumière a joué un rôle crucial dans notre développement culturel, politique et intellectuel.

 

Enrique Rosas a récemment découvert l'origine cosmique de ses œuvres. Son parcours FEU NOUVEAU part de la flamme, se poursuit avec sa représentation numérique en pixels, et culmine avec le laser, offrant un changement de perception et de conscience grâce à la cohérence. Cette mythologie, qui gagne en profondeur avec le temps, trouve son expression à l'Institut Culturel du Mexique dans le contexte des Jeux Olympiques de Paris 2024, résonnant avec l’effervescence de MEXICO68.

 

Institut Culturel du Mexique

Exposition du 19 juillet au 9 août 2024

119, rue Vieille-du-Temple 75003 Paris | 01 44 61 84 44 | Cette adresse e-mail est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser.

 

Entrée libre, du lundi au vendredi de 10h à 13h et de 14h à 18h, le samedi de 15h à 19h

Fermé les dimanches et jours fériés

 

  Retrouvez-nous sur les réseaux sociaux @IdemexParis

@enriquerosasart @Rutamex68

https://artsandculture.google.com/partner/ruta-de-la-amistad

 

 

Contact

Marion Dellys presse (visuels disponibles sur demande) Cette adresse e-mail est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser. | 01 44 61 84 40

Monica Bellido expositions (visites guidées sur rendez-vous) Cette adresse e-mail est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser. | 01 44 61 84 43

Enrique Rosas (Mexique, 1972), formé en architecture de l'Université Nationale Autonome du Mexique (UNAM), a dès le début mêlé diverses disciplines artistiques, non seulement l'architecture, mais aussi la peinture et le cinéma, dans une approche multidisciplinaire. En tant qu'architecte, il a participé au méga projet lauréat du concours pour la nouvelle bibliothèque José Vasconcelos, inaugurée en 2003 à Mexico.

 

© Courtesy of the artist

 

C'est en 2012 qu'Enrique Rosas a lancé sa carrière d'artiste, après avoir vécu un certain temps à Paris. Rosas a développé plusieurs projets mêlant art et nouvelles technologies. En 2003, il a fondé la société COSMONÁUTICA, une entreprise pionnière axée sur la dématérialisation et la rematérialisation d'objets artistiques à l'aide de scanners et de modèles numériques tels que la 3D. De retour au Mexique, il a été sélectionné en 2014 par José Cuervo pour intégrer la collection Reserva de la Familia, axée sur la promotion d’artistes mexicains.

 

Il collabore depuis plus de 10 ans avec la galerie Le Laboratoire de Julien Cuisset à Mexico, où l'étape précédente de l'exposition a été présentée. Il a été invité à donner des conférences et des séminaires à Mexico (UNAM), à Paris (École nationale d'architecture, École spéciale d'architecture), à Hong Kong (Université polytechnique, Institut de design) et à Pékin (Académie centrale des beaux-arts).

 

Ses œuvres font partie de diverses collections publiques et privées en Amérique, en Europe et en Asie, notamment la Fondation Cuervo, la Fondation culturelle Televisa, le ministère chinois de la culture (China Arts and Entertainment Group), le musée d'art Xiaozuo, Lugar 0, Art Energy, entre autres. Rosas travaille actuellement à intégrer son expérience et ses connaissances transdisciplinaires, fil conducteur de sa carrière.

 

Son œuvre, intégrant art et nouvelles technologies, aborde des préoccupations sociales majeures comme les atteintes aux libertés et la crise de sens.