Exposition : AMEXICA Art contemporain mexicain - Collection Famille Servais
Du 21 avril au 13 juillet 2023
Exposition : Ironies oniriques d'Eduardo Zamora
Du 17 février au 4 avril 2023
Exposition : Oaxaca - Transylvanie, photographie de Nadja Massün
Du 12 novembre 2022 au 19 janvier 2023
Exposition : La peau du trottoir par le collectif Le Tiers Visible
Du 1er au 29 septembre 2022
Exposition : Géographie des plantes d'Isabelle Leñero
Du 10 juin au 27 juillet 2022
Exposition : Vacío d'Emilio Chapela
Du 9 avril au 25 mai 2022

 

 

Actuellement à la galerie


 

 

 

   L’EFFET PAPILLON

Krytzia Dabdoub habille la vitrine principale de l’Institut

Du 17 juillet au 3 août, puis du 25 au 30 août

 

Le temps de la pause estivale, (l’Institut sera fermé du 14 juillet au 31 août) la vitrine principale se pare de l’oeuvre L’effet papillon de l’artiste mexicaine Krytzia Dabdoub.

Krytzia Dabdoub (Mexique, 1970), installée à Paris, est une artiste dont le travail se distingue par son utilisation de divers matériaux tels que pigments, acryliques, pastels à l'huile, sable et cendre. Cette approche témoigne de son engagement en faveur de la préservation de l'environnement. Son art s'exprime à travers des toiles de grande envergure qui explorent une palette variée de couleurs, de textures et d'ambiances. Inspirée par ses voyages, elle puise dans ces expériences une grande source d'apprentissage et d'inspiration.

À travers ses oeuvres, Krytzia Dabdoub dénonce la discrimination, la ségrégation et le terrorisme, prônant en revanche la compréhension, l'harmonie, l'empathie ainsi que le respect envers les êtres humains et l'environnement. Son art devient ainsi un moyen de communication puissant pour sensibiliser et promouvoir des valeurs positives.

 

       

      Réouverture le 1er septembre avec la performance murale de Julio Carrasco Bretón dans le cadre du Festival Les Traversées du Marais.

  La Noche Oscura.  Résidence de photographie expérimentale


 

 Le Jury 2023 a fait son choix !


LAURÉATE 2023
MARGOT KALACH 

 

 

Margot Kalach (Mexico, 1992) est diplômée en photographie et diplômée du BardCollege (2016). Elle a suivi le programme académique Somamexico (2017-2019). Elle a reçu la bourse FONCA Young Creators (2019) et a été résidente à CasaWabi (2021). Margot a participé à plusieurs expositions collectives et présenté trois solo shows : 08J3C71V17Y (Bard NY, 2016), El Sueño de la Piedra (Ex Convento Tepoztlán, 2021) et Reverberaciones (Cordoba_Lab, Oaxaca, 2022). Elle a participé à des foires comme La Feria del Millón 2019 (Bogotá, Colombie) et PhotoLondonfair 2023 (Londres, Royaume-Uni). Elle est cofondatrice de l'espace CROMA (CDMX), un espace hybride dédié aux expositions d'art contemporain où se trouve son atelier/chambre noire.

Margot arrivera à Paris début octobre pour deux mois et sera hébergée à Cité internationale des arts. La résidence La Noche Obscura 2023, une initiative de l’espace photographique Ithaque, est rendue possible grâce au soutien de l’Académie des Beaux-arts, Institut de France, en partenariat avec la Cité internationale des arts et l’Institut culturel du Mexique en France.

 

LE JURY 2023

Benedicte Alliot

Matthieu Boyce

Patricia Conde

Jean Baptiste Gauvin

Iona Mello

Dulce Pinzón

Michel Poivert

 

 

 

 

           

 

À venir


 

 

Vendredi 1er et samedi 2 septembre, de 11h à 17h

 

Les 1, 2 et 3 septembre

 

 

 

 

IXTLI YOLLOTL

Performance d’art mural par Julio Carrasco Bretón

 

Festival

LES TRAVERSÉES DU MARAIS

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

   

 

 

 

 

Dans le cadre du festival Les Traversées du Marais, 8eme édition.

A l’occasion du centenaire du muralisme mexicain, et en prélude à l’exposition personnelle qui lui est consacrée, le peintre Julio Carrasco Bretón investit un mur de la galerie de l'Institut culturel du Mexique. Une occasion unique d’accéder à l’atelier de cet artiste hors norme.

Avec plus de soixante-dix peintures murales à son actif, Julio Carrasco Bretón a exploré de multiples espaces et géographies. Chimiste de formation, il a initié son parcours artistique auprès du légendaire peintre et architecte mexicain Don Lino Picaseño y Cuevas, avant de s’installer en Europe en 1973.

Fondée sur une recherche chromatique et géométrique continue, l'œuvre de Carrasco évoque la création, la science, les luttes et les rêves, la mythologie préhispanique et les forces de la nature. Entre morphologie abstraite et figuration idéaliste, cet infatigable promoteur du patrimoine pictural mexicain vit et travaille entre le Mexique, la Bretagne et Paris.

 

 

 

 

 

 

Marais Culture +, le réseau des institutions culturelles du Marais, vous donne rendez-vous pour la 8e édition de son festival, "Les Traversées du Marais" du 1er au 3 septembre.

 

Situé au carrefour des 3e et 4e arrondissements, le quartier du Marais se distingue dans le panorama parisien aussi bien par son histoire et son patrimoine d’exception que par le nombre de musées et d’institutions culturelles de référence qu’il abrite. Le réseau Marais Culture + est né de la volonté de ces acteurs de mettre en valeur la richesse du Marais, véritable concentré de culture, dans le cadre d’une coopération dépassant les frontières administratives. Les membres du réseau souhaitent ainsi s’engager activement dans la promotion culturelle du Marais à travers l’organisation de projets thématiques réguliers sur le territoire et la multiplication de collaborations interinstitutionnelles pertinentes.

 

 Toute la programmation du festival : www.lestraverseesdumarais.com

 

 

 

   
             

 

 

 

   

                                                               

 

  

                                                                                                                                                            

Recommendations


Galerie Vidéos


Conversation autour de l'exposition Lotería Canera
Avec César Chávez et Geoffroy Plantier
Conférence "Les Olmèques" Épisode 1
Par Dominique Michelet
Conférence "Les Olmèques" Épisode 2
Par Dominique Michelet
Table Ronde : Création contemporaine au Mexique
Avec Mauricio Limón, Francesca Cozzolino et Marco Calderón
Émission l'atelier A, Arte TV
Avec Edgardo Navarro

EXPOSITION

Fibres croisées : Vannerie mexicaine contemporaine

Du 19 janvier au 29 mars

 

  

   

La vannerie, c'est la diversité végétale transposée en culture matérielle, écrivait Bignia Kuoni en 1981 dans son livre Cestería tradicional ibérica. Toutefois, aujourd’hui au Mexique c’est aussi un témoignage de la résilience technique des paysans, des artisans et des créateurs après une ère industrielle internationale.

La mini-exposition “Fibres croisées : Vannerie mexicaine contemporaine” montre la diversité de formes et motifs existants de vannerie dans le Mexique actuel. Dans le panorama des fibres tissées on rencontre tant des objets utilitaires que décoratifs et des jouets. Sur la base d’une tradition millénaire et d’une forte demande, les artisans mexicains continuent à innover de nos jours, élaborant avec des fibres naturelles et synthétiques une grande variété de paniers, sacs, chapeaux, éventails et des représentations autant anthropomorphes que zoomorphes. L’exposition a été réalisée grâce à la complicité du professeur Serge Bahuchet, directeur du laboratoire d’éco-anthropologie du Musée de l’Homme de Paris. 

La vannerie, diversité et typologie

La diversité des vanneries du monde est infinie. Cependant, seules quelques techniques sont à la base de toutes les vanneries : des montants sur lesquels s’entrecroisent des brins, souples comme rigides, définissent des types que l’on retrouve dans toutes les régions du monde. Ils permettent au spécialiste de décrire et de classer les objets. Comment les brins (mobiles) fixent les montants (passifs), comment ceux-ci sont disposés, permet de distinguer les vanneries « nattées » (brins et montants ne se distinguent pas), « liées » (un montant unique roulé en spirale, chaque spire « liée » à la précédente), ou « cordées », si les brins se tordent autour des montants. En combinant les paramètres d’orientation des brins ou du nombre de couches superposées, on obtient une classification plus subtile et beaucoup plus complexe, à la mesure de la diversité des vanneries du monde ! 

 

Les collections éco-anthropologiques du Musée de l’Homme

Au cours de leurs recherches sur le terrain dans de nombreuses régions du monde, les éco-anthropologues du Musée de l’Homme ont collecté plus de 5000 objets contemporains, durant ce demi-siècle. Ces objets, outils et ustensiles témoignent des relations des sociétés tant rurales qu’urbaines avec le milieu naturel et la biodiversité, à travers la chasse, la pêche, la collecte, l’agriculture, l’élevage et l’alimentation. Dans cet ensemble, la vannerie est un domaine privilégié, qui mobilise une grande variété d’espèces naturelles mais aussi des matières artificielles, métalliques ou plastiques.

Les vanneries exposées ici ont toutes été collectées entre 2009 et 2018. Toutes nos collections sont à usage de recherche, d’enseignement et de valorisation muséographique.

Liste des collecteurs : Arturo Argueta Villamar, Françoise Aubaile-Sallenave, Serge Bahuchet, Anouck Bessy, Emilia F. Guerrero, Johanna Larco-Laurent, Pauline Rameau et Nathalie Allain.

Diversité biogéographique et culturelle du Mexique

Le Mexique est un pays à la très forte biodiversité, aux multiples écosystèmes. Du 16e au 38e degré Nord, de la forêt dense humide à la steppe désertique, il est traversé du sud au nord par les chaînes de montagnes de la Sierra Madre, culminant à 4500 mètres et offre des centaines d’espèces végétales aux mains des vanniers. Ce sont notamment des plantes de la famille des palmiers, des roseaux, des agaves, des graminées, dont on utilise des fibres tirées des tiges, des feuilles ou des écorces. Ajoutons que près de 70 communautés autochtones, chacune avec sa langue propre, vivent sur ce territoire.

Corbeilles, nattes, chapeaux ou paniers, les vanneries sont encore actuellement omniprésentes dans toutes les régions du Mexique, tant pour les travaux des champs, dans les cuisines, sur les marchés, dans les rues entre les mains des marchands ambulants, pour orner les intérieurs ou pour être rapportées en souvenir de voyage !

 

Serge Bahuchet et Ingrid Arriaga, Paris, 2021. 

 

Photographies : Nathalie Idalie, Pauline Rameau, Ingrid Arriaga.

Remerciments spéciaux : Sarngsan No Soontorn, ENSCI - Les Ateliers.

 

 

Pour en savoir plus sur le laboratoire d’éco-anthropologie : https://www.ecoanthropologie.fr/fr

Sur la collection riz : https://www.ecoanthropologie.fr/fr/dossiers-de-collections-etb-8906

Sur la collection maïs : https://www.ecoanthropologie.fr/fr/dossiers-de-collections-etb-8907